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Lettre à mon ego

Difficile d'écrire à son ego, cela signifierait que je me place totalement dans mon essence, dans le souffle de l'esprit, ou une vacuité telle que rien ne s'attache, ni se projette.




Donc je ne cherche pas à lui écrire, mais peut être plutôt à lui parler, avec humilité.

Quand je te vois, où suis je ? Dans la colère, dans le jugement, ou dans l'acceptation humble de parts d'ombre qui me traversent, et qui parfois sont tellement bien installés que j'ai des difficultés à m'en détacher, à m'en désidentifier. Une part de cet ego, c'est le manque d'harmonie à l'intérieur de moi même. Et dans ce manque d'harmonie, je peux trouver des réponses et des solutions dans mon histoire.


"La peau, c'est la partie partie terrestre de l'âme" (Docteur A. Schlumberger). Si à la mort elle n'est pas harmonisée, elle nous colle comme une seconde peau, qui se rappelle, génération après génération. Elle nous partage comment harmoniser la peau : accueillir et résilier des traumatismes, des exclusions, des accidents, des maladies.


Rencontrer les deuils non résolus

Faire un génogramme, c trouver des membres de la notre famille dont on sait qu'ils ont été exclus (enfants morts, hospitalisation psychiatrique, événement traumatique, exil, spoliation, ruine). Nous allons rencontrer des deuils non réalisés, des traumatismes non résiliés de notre histoire. Tout deuil non effectué reste bien au-delà de nous mêmes, comme un héritage génération après génération, nous dit A. Schlumberger. Idris Lahore précise que ces traumatismes se perpétuent jusqu'à 7 générations. Dans la Bible, Caïn est maudit pour 7 générations et 7 générations plus tard, Lamek un descendant, tue son fils. Le travail systémique, transgénérationnel, vient permettre de résilier notre histoire, de muer et laisser derrière nous ce fantôme, non pas l'être humain mais la structure affective qui a été attachée à la souffrance du traumatisme. Et nous rencontrons alors cette part de notre histoire où il y a l'amour, qui peut circuler de génération en génération, faire couler le souffle de la Vie.


Manifester ce que l'on croit ne pas savoir

Même lorsque l'on ne connaît pas ces événements, ces traumatismes qui ont parfois eu lieu il y a très longtemps, la constellation vient éclairer ce génogramme, elle montre ce dont il est aussi question, dans l'inconscient familial, et dont on n'avait pas parlé. Cette information, cette énergie, existe, simplement elle a besoin de se matérialiser. Et les personnes représentantes du système familial, ou ancestral, nous disent la vérité : par leur corps, qui rappelle ce qui avait été exclu.


Le corps ne fait aucune différence entre réalité historique et corporelle. On recrée une mémoire corporelle positive là où il y avait un traumatisme. Dans certaines cultures, on pratique des rituels, on célèbre et on honore les ancêtres. Dans le travail de constellations, on débride la plaie, on fait sortie le pue, l'exclusion, et on va guérir ce qui suinte dans la mémoire affective passée, consciente et inconsciente.


Prochain rendez-vous : le 3 décembre à Montbrun Bocage




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