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Photo du rédacteurAnne-ghislaine Anquetil

Croyances : des limites, des ressources... mais quoi d'autre ?

Les croyances : c'est ce que j'ai construit à partir d'une réalité pour m'adapter à l'extérieur. Ailleurs, dans une part de moi même qui n'est pas terrestre, que l'on pourrait appeler "énergétique, spirituelle" ou tout autre mot pour signifier ce qui fait partie de moi et qui est totalement pur, il n'y a pas de personnalité. Cette part de moi peut exister sur terre, sauf si je mène ma vie 'pour être aimé.e' au lieu d'apprendre à m'aimer moi même, m'accepter telle que je suis et changer ce que je peux changer, ou accepter ce que je ne peux pas changer...

Et pourtant, c'est comme ça que chacun.e se construit après la naissance et dans les premières années de la Vie. Comment grandir avec ces croyances en étant connecté le plus possible à ce qu'il y a de meilleur en nous ?



A quoi servent les croyances ?

Elles ont une raison d'être du point de vue de notre ego, notre personnalité. car elles nous permettent une adaptation à notre environnement pour survivre. Par exemple, sur mon chemin de vie, peut être ais je dû apprendre jeune à être forte devant les obstacles, pour dépasser des événements tragiques comme l'abandon, le rejet ou la pauvreté. Toutefois, nous avons le devoir de sans cesse questionner leur vérité : sont elles toujours adaptées dans l'environnement dans lequel nous sommes ? Comment être "fort.e" et "douce" à la fois ? Dans quels espaces de ma vie cette force peut être à mon service, et dans quels espaces elle me nuit ? Lorsqu'elle me nuit, que puis je mettre à la place pour soutenir une posture qui lâche prise devant les difficultés qui ne peuvent pas être transformées ?



Accepter ce que je ne peux pas changer...

Comment transformer cette croyance ou n'en conserver que la partie qui est utile, ce qui répond par exemple à 'je m'aime quand je pense, je fais ou je dis ça"? Comment cultiver le lâcher prise ? Parce que la croyance n'est valable que du point de vue de ma réalité, mon prisme. Confronté au monde de l'autre, elle reçoit des chocs. Lorsque par exemple j'agis en opposition par peur d'être rejetée, ou j'agis seul.e par habitude d'être abandonnée... Ces situations ont pour conséquence des difficultés relationnelles. Ces chocs là offrent l'opportunité d'ouvrir mon monde, de l'agrandir, et de le questionner par rapport à mes choix de vie, mon identité, les missions que je choisis pour revenir à 'je m'aime". Le couple offre souvent un espace pour confronter nos croyances et les transformer. Parce qu'il cherche l'amour intérieur pour unir deux entités solitaires, différentes, parfois opposées, depuis un espace plus large, plus grand, connecté au coeur.



Je m'aime, je t'aime...

Mais que veut dire je m'aime ? quelle part de moi j'aime ? C'est là que le processus de connaissance de soi dépasse le stade de la personnalité et a besoin d'accéder à ce qu'il y a d'essentiel en nous. Car est ce que je m'aime réellement quand je me fais passer en premier par rapport au temps que j'accorde à mon couple ? Oui, ou non, cela dépend :-). Du point de vue systémique, dans le couple, nous sommes 3 : mon ensemble de systèmes (familial, ancestral, énergétique, psychique, sexuel, émotionnel, biochimique, structurel...), l'ensemble de systèmes de l'autre (mon compagnon, ma compagne) et le système que nous formons ensemble "la rencontre de nos systèmes, qui crée une entité". Et cette entité confronte les croyances, elle vient choquer les valeurs que nous avons apprises dans notre parcours pour être aimé.e. Et elle nous demande de donner un peu plus que de recevoir, car ce 3 est plus grand que nous.


Tu m'aimes et nous nous aimons : pas d'exclusion

Pas d'exclusion dans le couple, cela signifie qu'aucune des croyances de l'autre n'est niée, et que lorsque c'est difficile, j'ai un travail à faire pour explorer cette part de moi même qui nie quelque chose. Si je refuse de regarder la vérité en moi, j'exclue une autre réalité, qui est légitime dans la culture, l'histoire, la famille, les origines, le monde de l'autre. Tout inclure, ne signifie pas tout subir ou se résigner, mais faire un chemin en soi et avec l'autre pour nommer les croyances et les reconnaître, leur trouver une place dans le couple. Trouver une place a pour conséquence de positionner, dans chaque "domaine" de la vie du couple un placement adapté , en fonction des croyances et valeurs liées à la culture et l'origine de chaque membre. In fine, l'ensemble de ces domaines montrent un équilibre, une équité, pas de supériorité d'un membre par rapport à l'autre.



La famille est un exemple assez pregnant de cela : comment, dans le couple, j'accueille la famille de l'autre, sa souffrance, son destin, sans pour autant être en opposition avec mes propres valeurs, ou lesquelles dois je transformer pour inclure la différence ? Si dans le monde où j'ai grandi, la politesse est une valeur forte, se tenir droit, se taire, manger la bouche fermée... et que dans le monde de l'autre, manger avec les doigts est un signe de respect pour la nourriture, de reconnaissance vis à vis de la cuisine, de qualité sensorielle et d'amour des aliments, alors je peux trouver un espace en moi qui concilie les deux cultures. Les guerres, les oppositions, sont enfouies dans notre histoire et ressurgissent dans notre quotidien avec des détails. Ces détails peuvent devenir des joyaux pour comprendre d'où nous venons vraiment, quelles sont les croyances qui nous construites, et surtout où est la place de l'amour en lien avec ces croyances.



Les constellations systémiques positionnent nos croyances, comme une vision à l'extérieur de ce que nous pensons, de ce à quoi nous nous identifions sans le savoir vraiment. Elles nous permettent d'illustrer les empêchements au bonheur et de trouver la force de réconciliation à l'intérieur de nous, pour faire la paix avec notre histoire, notre passé, et le monde, pour cultiver l'amour, l'essentiel !


Vous souhaitez faire vous libérer de pensées ou de croyances qui vous gênent. Découvrez les constellations, en ligne ou à Montbrun Bocage (prochaine journée le 22/10). Nous irons explorer notre essence, notre personnalité, nos "petit moi" qui viennent conditionner ces espaces et remettre chaque chose à sa juste place.

En tant que femme, vous voulez connecter votre puissance, affirmer votre juste place sans rester dans des croyances ou des schémas de pensées qui vous encombrent aujourd'hui. Une retraite de femme, à prix conscient, vous offre l'opportunité d'une transformation, depuis le coeur, du 29/10 au 1/11. (Il reste deux places)

Vous êtes en couple et souhaitez cultiver l'amour, venez en stage en novembre prochain, pour connecter la relation depuis le coeur, dépasser les conditionnements de votre couple et explorer dans le corps cette connexion intime profonde et aimante.


contact : aganquetil@gmail.com




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