Insatisfaction
- Anne-ghislaine Anquetil

- 9 oct.
- 3 min de lecture

"I can't get no satisfaction". J'adore cette chanson. Et je l'ai beaucoup crié !* Parce que c'était pas comme je voulais !
Comment passer de l'insatisfaction au contentement intérieur ? Est ce le chemin de transformation ? Quelle voie pour la paix intérieure ? D'où vient l'insatisfaction ? Comment la transformer ? Autant de questions qui m'ont accompagné, guidé vers une expérience d'acceptation et de reconnaissance pour cheminer vers une humanité intérieure riche d'amour.
"C'est pas comme je veux" !
Dans la rue on penserait la sale gosse en la voyant bouder ou crier parce qu'elle n'a pas ce qu'elle veut, ne vit pas ce qu'elle espérait ou ne comprend pas le monde qui l'entoure.
je connais par cœur ! J'ai cherché a changé les choses, à les améliorer, à les transformer, sous prétexte de les rendre mieux.... dans un enfer pavé de bonnes intentions. Et je me suis même acharnée, avec colère... pour devenir parfaite. Grande nouvelle : j'ai échoué !
L'échec ou l'apprentissage
L'échec part d'un espace égotique qui souhaite exister, contrôler, guider, avoir un pouvoir sur les choses. Il n'y avait rien a réussir. Simplement accepter : d'avoir rencontré la mort, l'abus, la violence, la séparation, la souffrance. Et le reconnaitre. Car les orages, les tempêtes, les tsunami, les guerres, la violence, la maltraitance, les accidents, les morts jeunes, la spoliation... existent. Et qu'il est possible que je n'y survive pas, autant qu'il est possible que j'y survive.
Transformer l'invivable
Je n'acceptais pas d'avoir vécu des événements que je considérai comme invivables, alors même que dans la réalité, je les avais vécu. La double contrainte, l'absurdité, la contrariété née de cette opposition s'engrammait alors dans le corps, tant structurel, que physique ou énergétique et portait en lui un conditionnement fort de survie. L'idée complètement fausse, qu'une catastrophe passée est invivable. La croyance qu'une catastrophe à venir n'est pas vivable, possible, conditionne alors la peur de vivre et la peur de mourir.
SATANAMA
Accepter totalement ce que j'ai vécu, que j'avais perçu comme invivable, ou que j'ai du repousser parce que c'était différent de ma perception de la Vie incarnée, c'est inclure la souffrance, l'accueillir, lui faire une place, et juste une place, pas toute la place, comme un obstacle devenu source de force de transformation, dans le cycle SATANAMA (naissance, vie, mort, transformation).
Rencontrer l'humanité
Cet invivable (douleur, trahison, manque, isolement, atrocités, confrontation à la mort etc.) est finalement humain. C'est une idée fausse de croire que la Vie, un humain, la Nature ne devrait pas pouvoir faire ça ! Parce que cela a existé. Le principe de réalité, premier principe systémique : d'accepter la réalité d'une situation, s'applique, inébranlable ! Ces forces font partie du champ du destin (parmi d'autres). Je n'ai pas le pouvoir égotique que je mène le monde !
Devenir la Vie
J'accepte que les choses sont telles qu'elles sont. Alors autre chose de plus ample, la Vie trouve son chemin en moi. Je n'ai plus besoin de me séparer de ce qui a été vécu. Je m'inclue peu à peu dans le tout, ce passage progressif de l'individuel au transpersonnel. Je chemine vers le Dharma. Seulement Aimer. Et ça c'est pour moi une source de paix, de joie, de partage, de lien, d'humilité, d'abondance...
Mon corps connait le chemin de la Joie
Il aime le rythme, le flux, le mouvement
Il ne s'arrête jamais
Quand je meurs
Il continue ailleurs et autrement
Quand je pleure il secoue les murs intérieurs
Et quand je ris
Il exulte la Vie




Commentaires